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À travers le montant de la compensation collective agricole, la société ib vogt souhaite soutenir les initiatives portées par le GDS de la Meuse (organisme à vocation sanitaire, qui intervient auprès de l’ensemble des élevages bovins, ovins, caprins, porcins et apicoles du département) et la COBEVIM, coopérative agricole spécialisée dans le bétail et la viande de mouton.

 

 

 

Les mesures de suivi

Dans un contexte de préoccupations sociétales liées à l’énergie et à l’agriculture, il nous paraît nécessaire de mettre en place, en lien avec la Chambre d’Agriculture, un suivi rigoureux sur les sites de nos projets afin de démontrer le bon fonctionnement de l’agri-PV.

Celui-ci a pour objectif de démontrer la pertinence des projets agri-PV face aux problématiques environnementales, agricoles et territoriales d’aujourd’hui et de demain.

 

La mise en place des indicateurs de suivi sur la parcelle :
• pour communiquer à la filière ovine des données pouvant à terme participer au rayonnement de ce genre de projet
• sera l’occasion de faire évoluer la réglementation et améliorer l’image de l’agri-PV.

 

Les mesures que nous proposons ici sont les suivantes :

picto-ecran-courbe.png Suivi de la pousse de l’herbe sous les panneaux

picto-arbre.png Suivi de l’évolution de la flore sous les panneaux photovoltaïques

picto-mouton.png Mesure du rendement

picto-loupe-doc.png Suivi des résultats de l’exploitation

 

 

 

1

Favoriser la biodiversité au travers de la surveillance et la maîtrise des prédateurs, des abeilles et de l’entomofaune

Un budget de compensation de 51 304 € sur 3 ans a été alloué pour la lutte contre le Vespa velutina nigrithorax ou frelon d’Asie pour piéger et détruire les nids.

 

 

 

2

Faire de la veille sanitaire et veiller au bien-être animal

Chaque année, plus de 1 000 élevages bovins du département sont concernés par un programme de surveillance des maladies animales.

Les éleveurs ne disposent pas toujours des moyens de contention adaptés aux besoins. Souvent la contention est bonne sur les bovins adultes mais insuffisante sur la population des jeunes bovins.

Nous proposons une aide financière de 60 000 € sur l’achat du matériel.

 

 

 

3

L’aide à l’assainissement et à la réforme des bovins infectés par la besnoitiose avec le GDS

La besnoitiose est une maladie parasitaire incurable des bovins. Longtemps considérée comme une maladie du sud de la France, des foyers sont de plus en plus souvent détectés dans des régions jusque-là épargnées, y compris au sein de la Meuse avec 9 foyers identifiés à ce jour.

Pour prévenir le risque d’infection des troupeaux de la besnoitiose, des mesures de surveillance sanitaire des troupeaux seront engagées.

 

 

 

4

Le financement de l’achat d’une baignoire mobile ovine pour prévenir et traiter la gale ovine – utilisable par l’ensemble des adhérents de la COBEVIM

« Nous allons mettre à disposition la baignoire mobile ovine pour les éleveurs adhérents, afin de diminuer la pression des parasites externes (poux, tiques, gales,…). La gale est un parasite très impactant pour les éleveurs car elle provoque une diminution de croissance et une baisse de performance technique ce qui engendre une perte économique directe. L’intérêt de l’utilisation mutualisée de cette baignoire est très important. Il est impossible pour un seul éleveur d’investir dans ce type de matériel car elle coûte plus de 50 000€. Ce système a été étudié et élaboré par des éleveurs pour des éleveurs. Quelle que soit la taille du lot, quel que soit l’endroit, la baignoire mobile ovine est adaptée. » COBEVIM

 

 

 

5

L’accompagnement de l’innovation technique au bénéfice de la santé des troupeaux et de la rentabilité économique des productions animales

Le GDS, accompagné de ses partenaires (vétérinaires, laboratoires d’analyses, chambre d’agriculture, …), propose une diversité d’outils permettant de mieux contrôler la santé des troupeaux et d’améliorer la rentabilité économique des ateliers en productions animales (bovins, ovins, caprins, porcins). Maîtrise du parasitisme en élevage, réalisation de bilans sanguins, contrôles de maladies à impacts économiques en sont des exemples.

Ces actions font sens auprès des éleveurs et des partenaires mais souvent le coût est rédhibitoire à la mise en oeuvre.

Par la compensation collective, nous proposons d’accompagner les éleveurs qui s’engagent dans ces programmes de performance, d’innovation et de recherche. Nous proposons une aide financière mobilisable une fois sur la période des 3 années à venir, proportionnelle à la taille des troupeaux. L’aide prendrait la forme d’un « chèque performance sanitaire » sur la base d’1€ / équivalent bovin.