Des bénéfices pour les agriculteurs

Des réflexions entre les exploitants et les éleveurs meusien ont abouti au portage d’un projet agricole commun dont la pérennisation sur le long terme est assurée par :

▶ La fourniture de services pour l’éleveur :

• hausse des surfaces en herbe et augmentation de l’autonomie fourragère, protection contre les aléas climatiques et surveillance vidéo pour contrer les attaques de loup
• optimisation de la fonctionnalité du parcellaire,

▶ Augmentation du cheptel des agriculteurs

▶ Pérennisation des exploitations agricoles du secteur :

• à travers l’assurance d’un loyer plafonné pour les propriétaires et exploitants via un bail emphytéotique et une convention de prêt à usage pour l’exploitation des parcelles. 

▶ Clôturage du foncier

▶ Des résultats sur les valeurs nutritionnelles de l’herbe :

• la présence des panneaux solaires permet d’augmenter l’indice de végétation : « L’herbe reste plus verte, plus longtemps » Catherine Picon-Cochard, directrice de l’unité de recherche sur l’écosystème prairial de l’Inrae.. L’ensemencement sera calibré sur mesure en fonction de la qualité des sols (résultat des sondages pédologiques réalisés par des techniciens agricoles).

▶ Aide à l’investissement sur l’équipement :

• parc de contention, abreuvoirs, clôtures mobiles : investissements induits pris en charge par ib vogt.

 Les bénéfices pour le territoire ?

Les projets du plateau du Barrois vont permettre différents bénéfices pour le territoire :

 Une réponse aux besoins de la filière ovine

La production de moutons en France ne permet pas de répondre à la consommation des ménages français (environ 50% d’importation) et actuellement peu d’installations de jeunes éleveurs se font en ovin.

L’agri-PV permet de rendre plus attractif cette filière et d’installer de nouveaux élevages ou de renforcer les élevages existants.

 Retombées économiques* :

Les différentes retombées sont réparties entre :

1.  LE LOYER : versé aux 4 communes pour l’occupation des sites PV.

2. LA CONTRIBUTION ÉCONOMIQUE TERRITORIALE (CET) : impôt versé aux collectivités.

3.  LA TAXE FONCIÈRE : répartie entre les communes, l’intercommunalité et le département.

En tout 20,42 M € seront versés pendant la durée du projet.

La société ib vogt a modélisé les retombées économiques suivantes :

Depuis la seconde loi de finances rectificative pour 2022, les communes d’implantations bénéficient de 20% de l’IFER pour les centrales installées à compter du 1er Janvier 2023.

* estimation pour une capacité totale installée de 112 MWc